Inauguration [ Libre ]

Après avoir essayer de prendre des renseignements complémentaires sur ce donateur anonyme, Josef retourna auprès de Kate et Beth.

- Non, impossible de savoir.

Puis il se retourna vers kate et la regarda dans les yeux

- Je crois que vous avez un admirateur..... après moi.... Et je le comprends, vous êtes très en beauté ce soir.

Josef attendait la réponse de la jeune artiste. Mais elle se contenta de finir sa coupe de champagne.
Josef remarqua que Beth était assez nerveuse.
Soit doit être la présence de Cynthia, pensa-t-il. Elle avait bu beaucoup de verres de champagne et elle commençait à être un peu de nature joyeuse. C'est peut-être le moment pour qu'elle lâche quelques informations indiscrètes.

- Alors, vous avez parlé de moi ?
Josef regarda Kate qui affichait un air étonné pour l'audace du jeune homme.

- Je plaisante ma chère Kate...
A son tour, Josef enfila une nouvelle coupe de chamapgne et en servit une autre à Beth qui ne refusa pas.

Je ne peux rien te dire de plus, Kate avait toujours deteste cette phrase. Beth jouait la mysterieuse, se lancait en eaux dangereuses seules la jeune vampire le savait mais ne pouvait rien y faire et etre aussi impuissante l'enervait plus que de raison.

L'inquietude monta encore d'un cran, si tant est que cela soit possible, quand la journaliste commenca a parler du cas ou els choses tourneraient mal. Son amie lui broyait la mains, mais la peintre s'en fichait, elle aurait voulu repliquer, mais Konstantin etait de retour.

Elle leva juste les yeux au ciel, essayant le plus fort possible de ne pas avoir l'air trop paniquee et de comprendre le desir d'independance de son ancienne colocataire. Totalement absorbee par ses pensees et ce que son amie pouvait mijoter, elle n'accorda pas un regard a Josef et n'entendit meme pas ce qu'il lui disait.

La jeune artiste avala son champagne et revint doucement dans la salle, avec le vampire et la journaliste. Juste a temps pour entendre le milliardaire demandez si elles avaient parle de lui. Pour toute reponse elle haussa un sourcil et pensa tres fort " Non, s'il te plait, c'est pas le moment..."

Comment tenir ses bonne resolutions? Comment faire l'effort d'etre aimable dans une situation pareille? Comment ne pas assimiler cet air arrogant et fier au visage charmeur de Desmond? Comment ne pas revoir son passe lui sauter a la figure des qu'elle posait les yeux sur lui?

La brune lui lanca un regard neutre et repondit, avec tout le calme dont elle etait capable:
- Peut-etre M. Konstantin... Mais peut-etre pas.

Et ce serait tout ce que la peintre dirait a ce sujet...

Kate eut un sourire, pas tellement à cause des mots du milliardaire, mais surtout devant ses efforts pour échanger des banalités et la mettre à l'aise.

Cela n'avait jamais vraiment marché avec la peintre, mais peut-être était-ce dû au champagne ou à ses bonnes résolutions, la brune fit mine de mordre à l'hameçon:
- Je suis ravie et si les choses continuent comme ça... Et bien je ne demande pas mieux.

Un sourire suivit ses dires, qui se fâna bien vite devant la mention de New-York. Instincitivement, les poings de la jeune vampires se serrèrent et sa machoire se crispa un peu. Elle se força à respirer doucement et essaya de se détendre.

" New-York est une très grande ville américiane comme une autre, comme L.A. Pas besoin d'en faire tout un plat! " se sermonna mentalement la jeune artiste. Elle répondit, après quelques secondes d'un silence gênant:
- Si j'ai exposé, mais à l'école d'art ou dans de petite galeries.

Le ton était neutre et calme, beaucoup trop pour être sincère. Une telle indifférence, surtout de la part d'une personne aussi directe que Kate, avait de quoi surprendre...

Avec les aveux de la jeune femme, Josef avait l'impression d'avoir touché un point sensible. A cet instant, il voulut la prendre dans ses bras afin de lui faire passer ces mauvais souvenirs. Il se retint avec beaucoup de volonté et exprima sa compassion avec des paroles réconfortantes.

- Nous vampires, nous avons toujours des souvenirs douloureux. Voyez, moi, j'ai 436 ans et en 4 siècles, j'ai vécu des tas de choses. Des bonnes et des mauvaises. Mais on essaie toujours de se rappeler les bons souvenirs et on essaie par tous les moyens d'en fabriquer d'autres. On ne devrait pas avoir une bonne mémoire, elle devrait s'effacer avec le temps.

Puis Josef avait écouté attentivement que la jeune artiste était la seule responsable de cette mésentente entre eux.

- Non, j'ai été grossier avec vous, à plusieurs reprises. Je ne cache que je voulais que vous me tombiez vite dans les bras..... Mais vous n'êtes pas ce genre de femmes.

Josef s'arrêta un instant pour souffler et reprit.

- Je voudrais m'excuser et je souhaite qu'on devienne de simples amis.

Josef regarda avec sincérité Kate et avança sa main en signe de réconciliation.

Hors RPG : Parce qu’il faut bien quitter l’expo un jour !!
je vais quand même pas y rester toute ma vie, non plus… même
si j’aime bien tes œuvres, Kate ^^
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Cynthia s’était adossée au mur, regardant la sorte de lucarne sans vraiment la voir. Elle repensait à la soirée censée l’aider à se vider la tête. Rien ne s’était passé comme elle l’avait espéré.
Elle devrait peut-être aller parler à l’humaine sans que son vampire de petit ami ne soit là…
La ‘‘jeune’’ femme secoua la tête, comme à chaque fois qu’elle sortait de ses pensées et « découvrit »
l’étroite fenêtre, assez large néanmoins pour qu’une personne de son gabarit puisse passer. Cynthia sourit. Elle avait trouvé son ticket de sortie. Elle ne voulait pas repasser par la grande porte d’entrée, ne voulant pas prendre le risque de re-croiser Mick ou Josef. Elle n’avait aucune envie de leur parler. Elle s’était emportée en premier, c’est vrai, mais elle prenait comme excuse une fatigue accumulée ainsi qu’une mauvaise humeur due à la date de l’inauguration.


Tout en vérifiant que personne n’entrait, elle ouvrit la fenêtre.
Scheiße.


Le mot lui échappa, surprise de découvrir de barreaux. Ils étaient très fins, ouvragés, mais en fer forgé…
« Bah… je peux toujours essayer… »

Elle regarda une nouvelle fois derrière elle. Personne. Cynthia attrapa les deux barres métalliques,
et les écarta, reconnaissant néanmoins une certaine difficulté malgré sa force de vampire. (ben oui, quand même, faut pas pousser mémé dans les orties non plus… ^^) Vérifiant une dernière fois que personne n’arrivait, elle enleva ses chaussures et les laissa tomber sur les graviers. Heureusement qu’elle était au premier étage et pas au dernier… Cynthia s’agrippa à
la corniche et, ses pieds posés sur un rebord, elle tenta de resserrer les barreaux. Ils resteraient tordus, mais ça ne se verrait que si on les regardait de près, alors… (Allez rapprocher des barres de fer quand vous êtes plus ou moins au-dessus du vide !…) Cynthia regarda en dessous d’elle et lâcha tout.

Un garde fumait sa cigarette pas très loin. La vampire remit ses chaussures prestement, et, se faisant passer pour une visiteuse se baladant dans la cour, elle passa devant d’un pas assuré. Tout à sponsoriser son cancer, l’agent ne la vit même pas.


Ayant passé le portail sans encombre, elle se dirigea vers sa voiture. Elle avait vraiment besoin d’un verre et d’un frigo… La soirée avait été plus fatigante que jamais…

[HJ: Faut bien que j'y aille aussi, théoriquement, je suis toujours là ]

La jeune brune passait d'un invité à l'autre, souriante et aimable avec chacun, même si elle se rongeait les sangs en son for intérieur. L'artiste se faisait du soucis pour son amie, malgré les tantives de cette dernière pour la rassurer.

De plus, malgré sa gentillesse, elle avait toujours détester les courbettes et les civilités. Une femme enrubannée de rose bongon et d'embonpoint lui tenait la jambe depuis plus d'un quart d'heure, trouvant des similitudes entre ses oeuvres et celles de grands artiste du passé.

" Quand on flatte l'ago de quelqu'un la meilleure chose à faire c'ets quand même de savoir de quoi on parle" songea amérement Kate devant la fausse culture de cette femme et l'étalage qu'elle faisait de ses connaissances inexactes.

La brune soupira et s'excusa bien vite auprès de son "admiratrice". Elle n'en pouvait plus, tout ces gens qui venaient lui parler lui dire à quel point tout cela était réussi, qu'elle était charmante... Ce n'était pas l'avis ses richissimes incultes qui importait la jeune peintre, mais ceux de vrais critiques!

Par chance, la jeune vampire trouva la compagnie d'une jeune femme délicate qui parlait en toute franchise et avec objectivité. Malgré sa taille de guêpe et son allure menue, la jeune fille qui n'avait guère plus de 18 ans, était une personne raffinée et de caractère.

La fin de la soirée passait plus vite, malgré les interruptions et la salle se vida peu à peu. Enfin, il n'y eut plus que quelques gens trop ivres pour réaliser que l'heure de partir avait sonné. Les vigiles s'occupèrent de leur cas en deux temps trois mouvements et les lieux redevinrent calmes et déserts.

La soirée était finie, à minuit et demi bien tassé, mais une dure matinée attendait Kate. Il fallait remballer les oeuvres, superviser le rangement et le nettoyage... Alors pour l'instant, la jeune brune récupéra ses affaires et alla rejoindre Beth chez elle...